SAMEDI 13 JUILLET.
Sharon Eyal affirme que nous pouvons voir à partir de la même chose, à quel point nous sommes différents. Et c'est en travaillant sur le contraste entre le groupe et l’individu, qu'elle exprime dans Soul Chain cet amour pour l’unicité absolue de chaque individu.
« Nous trouvons une grande solitude en nous face à l’amour de la vie, cette immense passion, qui n’est pas toujours présente dans nos sentiments. Nous devons tous accepter cette solitude. Chacun vit sa propre vie et la termine seul. Les corps sont traversés par de grandes émotions. Je crois qu’il n’est pas nécessaire de raconter une histoire, mais plutôt de faire ressortir la véritable expression à travers les corps et les muscles. Soul Chain représente une création sur le désir. On y voit la douleur, la sueur, la façon dont l’être intérieur essaie de se frayer un chemin vers l’extérieur. Ce pouvoir s’accroît de plus en plus, tandis que les corps se fatiguent lentement. Pour moi, ce qui compte, ce sont les êtres humains qui se tiennent ici. Comment ils vous regardent, comment vous les regardez, comment ils se regardent les uns les autres. Parfois, il est impossible de voir les émotions à travers les yeux, mais on sait qu’elles sont là, on les sent sous la peau. Fondamentalement, il s’agit d’amour, d’amour pour les autres, pour vous-même, pour l’espace qui vous entoure, d’amour pour tout. L’amour est comme un tissu. Je ne planifie aucune scène, je ressens plutôt ce qui est juste à ce moment précis, de manière très intuitive, presque comme un animal. » - S. Eyal
“Deux premières pour Vaison Danses : Sharon Eyal, à l'écriture captivante et fascinante, et Tanzmainz, l'audacieuse Compagnie d'outre Rhin. Doublement immanquable.”
Compagnie de danse contemporaine du Staatstheater Mainz, Tanzmainz est dirigée par Honne Dohrmann depuis 2014. En son sein, 21 danseurs travaillent côte à côte avec une équipe de production diversifiée pour créer trois à cinq premières mondiales par saison. Ils cultivent une méthode de travail caractérisée par l’ouverture, le respect mutuel et la grande motivation.
Chorégraphe et danseuse israélienne reconnue pour son style innovant dans la danse contemporaine, Sharon Eyal est considérée comme une figure influente dans le monde de la danse contemporaine. Ses créations attirent l'attention pour leur originalité et leur expressivité.
Inspiré par des émotions fortes liées à l'amour, "Soul Chain" combine ballet et électro dans un spectacle de danse contemporaine passionnant. L’ensemble des 17 danseurs devient un essaim plein d’énergie, dans une chorégraphie extrêmement exigeante.
Tanzmainz est la compagnie de danse contemporaine du Staatstheater Mainz et est dirigée par Honne Dohrmann depuis 2014. 21 danseurs travaillent côte à côte avec une équipe de production diversifiée pour créer trois à cinq premières mondiales par saison. Ils cultivent une méthode de travail caractérisée par l’ouverture, le respect mutuel et la grande motivation.
Tanzmainz est une équipe avec un fort engagement personnel, qui reconnaît et reflète les défis sociaux complexes dans ses œuvres. Les membres de l’ensemble sont des personnalités artistiques ayant reçu une formation approfondie qui souhaitent travailler en étroite collaboration avec les chorégraphes invités.
La compagnie organise alternativement le festival Tanzmainz et le festival Tanzmainz UPDATE afin de placer son propre travail dans un contexte international. En retour, ils ont à cœur de représenter la ville de Mayence et du Land de Rhénanie-Palatinat par le biais de leurs représentations en Allemagne et à l’étranger.
Tanzmainz se considère comme un pont entre le théâtre public et la scène indépendante et s’efforce constamment d’élargir son répertoire grâce à des langages de danse et des formes de production innovants. En étant aussi ouverts que possible à d’autres disciplines, genres et lieux de représentation à l’intérieur et à l’extérieur du théâtre, ils cherchent à renforcer le profil contemporain de leur compagnie.
Sharon Eyal est née à Jérusalem. Elle a dansé avec la Batsheva Dance Company entre 1990 et 2008 et a commencé à chorégraphier dans le cadre du projet Batsheva Dancers Create de la compagnie. Elle a été directrice artistique associée de la Batsheva entre 2003 et 2004, et chorégraphe attitrée de la compagnie entre 2005 et 2012. Au cours de cette période, elle a créé 16 nouvelles pièces. En 2005, Eyal a commencé à collaborer avec Gai Behar sur ses créations.
Depuis 2009, S.Eyal a créé plus de 30 nouvelles pièces pour des compagnies de danse du monde entier, telles que Bedroom Folk, Salt Womb, Feelings et Sara pour le Nederland Dance Théâtre ; Half-Life pour le Ballet royal de Suède ; Killer Pig et Corps de Walk pour Carte Blanche Dance of Norway ; Too Beaucoup pour Hubbard Street Dance Chicago ; Plafona pour Tanzcompagnie Oldenburg, Allemagne, etc.
La chorégraphe a collaboré avec de grands noms de la danse traditionnelle dont Le Défilé printemps-été 2019 de Dior, ou encore l’Album/film de The National et Mike Milles – pour lequel elle a participé à la réalisation de 2 clips ainsi qu’à la performance live pour le concert d’ouverture de leur tournée internationale à l’Olympia à Paris.
En 2013, Eyal a lancé L-E-V.
Le répertoire de L-E-V comprend 6 créations co-produites avec certains des principaux lieux de danse dans le monde, tels que Sadler’s Wells- Londres et Julidans- Amsterdam. La liste des co-producteurs comprend de nombreuses autres grandes salles : Montpellier Danse Festival, GROS Culture Percentage – Dance Festival STEPS, Theater Freiburg, The Banff Centre au Canada, Carolina Performing Arts – North Carolina, USA, et TorinoDanza.
Au cours des 8 dernières années, depuis la création de L-E-V, la compagnie a donné plus de 200 représentations dans les salles les plus prestigieuses du monde, tells que le Joyce Theatre de NYC, le Sadler’s Wells de Londres, le Montpellier Danse Festival en France, le Festival et bien d’autres.
S. Eyal a reçu plusieurs prix au cours de sa carrière parmis lesquels nous retrouvons le prestigieux prix FEDORA – VAN CLEEF & ARPELS pour le ballet (2017), le prix du ministère de la culture pour les jeunes créateurs de danse (2004) et le prix Landau pour les arts de la scène dans la catégorie danse (2017).
Chorégraphe : Sharon Eyal
Co-créateur : Gai Behar
Conception scène et lumière : Alon Cohen
Composition : Ori Lichtik
Création costumes : Rebecca Hytting
Directrice répétitions : Natalia Rodina
Assistants du chorégraphe : Rebecca Hytting, Tom Weinberger
Responsable de Production : Lisa Besser
Artistes : Elisabeth Gareis, Daria Hlinkina, Shani Licht, Cassandra Martin, Nora Monsecour, Amber Pansters, Réka Rácz, Maasa Sakano ; Zachary Chant, Paul Elie, Finn Lakeberg, Christian Leveque, Frederico Longo, Jaume Luque Parellada, Cornelius Mickel, Matti Tauru, Lin Van Kaam
Directeur tanzmainz : Honne Dohrmann
Collaboratrice de la direction de la danse et directrice de tournée : Hannah Meyer-Scharenberg
Assistante de la direction de la danse : Julia Kraus
Mise en place de la scène et du son en tournée : Luka Curk
Mise en place de la lumière en tournée : Dominik Hager
Une production du Staatstheater Mainz
Inspiré par des émotions fortes autour de l’amour, Soul Chain combine le ballet et l’électro pour un spectacle de danse contemporaine passionnant. L’ensemble devient un essaim plein d’énergie dans une chorégraphie extrêmement stimulante qui a remporté le prix du théâtre allemand DER FAUST en 2018. Même si Sharon affirme que Soul Chain est une pièce sur l’amour et la nostalgie, il ne faut pas s’attendre à trop de romantisme. Les mouvements sont plutôt animés et purs, un groupe en ébullition qui se déplace avec la plus grande discipline à l’unisson rythmique. Plus un unisono dure longtemps, plus nous avons le temps en tant que public de chercher des différences et de découvrir des danseurs en pleine intention.
Comme le dit la chorégraphe, on peut voir à partir de la même chose à quel point nous sommes différents. Ainsi, dans le contraste entre le groupe et l’individu, elle exprime son amour pour l’unicité absolue de chaque individu.
La reprise de Soul Chain en 2019 a été comme une retrouvaille.
Andrea Svobodova, directrice des répétitions de Tanzmainz extrêmement compétente, a eu quatre semaines pour répéter l’œuvre dans tous ses aspects techniques et émotionnels, parfois soutenue par les danseurs et assistants de longue date de Sharon, Rebecca Hytting et Tom Weinberger.
Série 1 : De 17€ à 41€
Série 2 : De 16€ à 30€
Série 3 : De 10€ à 24€
06 49 42 02 88
Festival Vaison Danses
6, cours Taulignan
84110 Vaison-la-Romaine
