CIE HERVÉ KOUBI

Samedi 22 juillet - Sol invictus (avant-première)
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Le programme de la soirée

SAMEDI 22 JUILLET.

SAMEDI 22 JUILLET.
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SAMEDI 22 JUILLET.
SAMEDI 22 JUILLET.

à 22h
au théâtre antique
60 minutes

LA BANDE ANNONCE
la dernière création d'hervé koubi

Une mise en scène en chair, et surtout en lumière, du fait que l’amour est le garant de la paix, dans un monde qui, malgré l’éclatement de la guerre perpétuelle, recèle une force plus puissante celle de la communion.

Ceux qui étaient présents le 12 juillet 2018 au théâtre antique, ont conservé un souvenir inoubliable des “Nuits barbares” d’Hervé Koubi. Le chorégraphe et ses danseurs incroyables reviennent cinq ans plus tard, avec un cadeau inestimable : une première mondiale ! En ce 22 juillet, vous serez les tout premiers à découvrir “Sol invictus”, du nom de cette divinité romaine, le “Soleil invaincu” dont nos ancêtres antiques célébraient la perpétuelle renaissance chaque... 25 décembre. Autant dire que cette nouvelle pièce d’Hervé Koubi n’aurait pu trouver meilleure antre que le théâtre antique pour naître au monde. Avec ‘‘ Sol invictus ‘‘, le chorégraphe tient à mettre en scène, en chair, et surtout en lumière, le fait que l’amour est le garant de la paix, dans un monde qui, malgré l’éclatement de la guerre perpétuelle, recèle une force plus puissante, celle de la communion. Les premières images de cette création qui nous parviennent sont tout simplement époustouflantes. De la virtuosité, des prouesses physiques, de la grâce, de l’émotion, de la beauté visuelle dans des chorégraphies toujours métissées, allant des danses urbaines aux danses traditionnelles. Avec ce “Sol invictus”, le soleil et la danse sortiront vainqueurs de cette soirée-événement.

les mots du directeur artistique Pierre-François Heuclin

“L'événement de Vaison Danses 2023. Première création mondiale de toute l’histoire du festival. Quinze danseurs pour sublimer l’amour, garant de la paix. Indispensable.”

 

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Le chorégraphe Hervé Koubi

Chorégraphe de terrain, Hervé Koubi est aussi dans la rencontre et le partage entre ses œuvres, les publics et les différentes pratiques qu’il développe avec son équipe. Il mène de nombreux projets de territoires qui interrogent et définissent les frontières en creux d’un ballet du XXIè siècle à la fois héritier de son histoire, ouvert et actuel.

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Le spectacle Sol Invictus

Eros, Agapè, Dilectio, Caritas… Tous ces noms se retrouvent réunis en un seul dans le corpus augustinien. Il s’agit de l’amour au sens large.

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un spectacle en avant-première

Hervé Koubi a fait un magnfique cadeau au festival Vaison Danses - auquel il a participé pour la première fois en 2018 - en proposant sa dernière création en avant-première !

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Le chorégraphe Hervé koubi

Formé à « l’Ecole de la danse», notamment chez Rosella Hightower, Hervé Koubi débute sa carrière d’interprète dans des pièces de Jean-Christophe Paré et d’Emilio Calcagno. Danseur ensuite au Centre Chorégraphique National de Nantes Claude Brumachon et Benjamin Lamarche puis au Centre Chorégraphique National de Caen avec Karine Saporta et dans la Com- pagnie Thor à Bruxelles avec Thierry Smits, c’est en 2000 qu’il décide de développer son projet chorégraphique.

C’est d’abord la tradition, et toute la transmission orale et corporelle qu’elle porte en elle, qui captera son intérêt. Une danse qui rassemble, qui unit, qui fait les liens entre les bals d’autrefois, les raves parties et les rassemblements dansés d’aujourd’hui. Ce sont ensuite des notions de traces, de mémoires, de filiations qui le conduiront notamment en Algérie, à la recherche de ses racines.

C’est ainsi qu’en 2009, l’homme et son parcours artistique ont été percutés par les danses urbaines même si elles étaient déjà présentes, comme un écho avant-coureur, dès ses premières créations. Il envisage depuis la porosité des techniques entreelles comme un espace d’expérimentation qui dépasserait les cadres et les appartenances techniques et esthétiques. Depuis 2017 il collabore sur l’ensemble de ses créations avec Fayçal Hamlat, danseur et chorégraphe avec qui il partage une vision commune. Fayçal Hamlat, danseur et chorégraphe issu des danses urbaines rencontré lorsqu’il était chorégraphe officiel du Ballet National d’Alger, a d’abord été danseur pour Hervé Koubi puis est devenu son assistant.

Alors qu’Hervé Koubi a été percuté par la danse hip-hop, Fayçal Hamlat a fait le chemin inverse, influencé et nourri à son tour par la danse contemporaine. Fayçal Hamlat apporte depuis sa contribution et est devenu aujourd’hui le collaborateur nécessaire d’Hervé Koubi, pour affirmer une écriture métissée.

Chorégraphe de terrain c’est aussi dans la rencontre et le partage entre ses œuvres, les publics et les différentes pratiques qu’il développe avec son équipe de nombreux projets de territoires qui interrogent et définissent les frontières en creux d’un Ballet du XXIe siècle à la fois héritier de son histoire, ouvert et actuel.

Il a été décoré en juillet 2015 de l’ordre de Chevalier des Arts et des Lettres.

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Le spectacle sol invictus

Eros, Agapè, Dilectio, Caritas… Tous ces noms se retrouvent réunis en un seul dans le corpus augustinien. Il s’agit de l’amour au sens large. Et oui, dans le projet d’Hervé Koubi de 2023, il s’agit, encore, de rassembler, de fédérer, de réunir, de construire, de danser – ensemble.

Si la ligne de fuite demeure le corps de ballet, dans la trace de la douce séquence orientaliste de « Ce que le jour doit à la nuit « , de la violence des « Nuits barbares » et de l’envolée ballettomane d' »Odyssey », des infléchissements majeurs pointent subtilement. En effet, la compagnie est désormais dotée de danseurs français, italiens, brésiliens, suisses, américains, taiwanais en plus de ceux tunisiens, marocains et algériens qui sont les compagnons de toujours, mais aussi… de femmes.

La gestuelle est encore « terrienne », mais moins martiale, le style se fait aérien.

Hervé Koubi, en effet, a à cœur de tisser une œuvre de danse plus épurée, en se frottant aux personnalités multiples des nouve(elles) aux arrivant(e)s.

À ce jour, le chorégraphe veut faire fi de ses origines algériennes, aller au-delà. Son souhait est de donner ce qui reste après le processus physique de la sublimation. Et ce qui reste, quand tout est oublié, quand tout est pardonné, quand la messe est dite, c’est la danse. Or, attention, la danse comme acte d’amour, mais à échelle modeste, selon l’humilité que le monde serait certes plus beau si tous les gens dansaient, mais sans nulle revendication.

Ce dont il rêve, tout simplement, c’est d’un ballet lumineux – figure du bien divin dans l’Ancien comme dans le « Nouveau Tes- tament », pour qui veut bien les lire honnêtement. « In caeruelo candes nitet orbita mundo », déclamait un poète lucrétien in- connu. C’est sous cette voûte céleste qui est le garant de la paix à travers la brillance de l’amour que s’inscrit ce projet.

Il n’est même point besoin de parier, mais de constater que grâce à la réunion d’interprètes issu(e)s de parties du monde éclatées par les guerres, le Mal sera ici transcendé par le Bien, sous la figure du Beau. Fluidité, fidélité à chacun, la pièce promet. Entre rupture et continuité. Mais toujours par – l’amour.

Loin de toute prétention, l’intention consiste à esquisser un monde onirique où tout est plus simple, plus évident, plus beau.

Avec « Sol Invictus », Hervé Koubi tient à mettre en scène, en chair, et surtout en lumière, le fait que l’amour est le garant de la paix, dans un monde qui, malgré l’éclatement de la guerre perpétuelle, recèle une force plus puissante – celle de la communion. Et ce sont bien les hommes, et les femmes, en tant que respectivement acteurs de la reconstruction et terre d’accueil, qui ont pour mission de faire revivre la clarté au cœur des ténèbres et la beauté du bien depuis même la vallée des larmes où nous vivons dans le péché. Et, si Heidegger rappelait que « seul un dieu peut encore nous sauver », peu importe la forme spirituelle que la résurrection prendra. Ou plutôt, elle sera multiple ou ne sera pas. Elle n’est jamais autre que – l’amour, quitte à se répéter. Et l’amour, n’est-ce autre chose que fonder une « grande famille » ?

S’il ne devait rester qu’une seule chose à la fin du monde, à la mort du soleil, c’est la danse, mais au sens du Zarathoustra de Nietzsche : « Je ne croirai qu’en un dieu qui saurait danser. » D’où le titre « Sol Invictus ». Pièce lumineuse, mais aussi gratuite, au sens « libéré » du terme.
Un besoin de la légèreté de Zarathoustra qui rappelle que « l’on ne tue pas par la colère, on tue par le rire. Allons, sus à l’esprit de pesanteur ! »… Pesanteur qui n’est autre que le diable. Or, cette intention de libération, à travers les portés lancés, les envols, les blessures et leurs pansements par la fraternité, et les filles, aujourd’hui qui s’approprient cette spirale ascendante, joue à plein.

Extraits de notes de réflexions de Bérengère Alfort, Conseillère Artistique

Tarifs pour le spectacle "sol invictus"

Série 1 : de 29€ à 39€
Série 2 : de 22€ à 29€
Série 3 : 24€ 

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